Les Furies sont un quatuor mixte (deux filles, deux gars), à l'origine féminin, pratiquant le metal à l'ancienne, avec une grosse influence NWOBHM. Ça se voit à l'aspect cartouchière - torsepoil de la scénographie, ainsi qu'à deux reprises qu'ils ont fait de Judas Priest. La chanteuse-bassiste a un bel organe, qu'on entend parfois quand la section rythmique se calme car, hélas, elle est trop en avant (bon, je me suis foutu devant le caisson de basse, aussi). C'est dommage aussi pour les deux guitaristes, dont les solos sont un peu perdus dans le lot. Voici ce que ça donne avec une meilleure balance.
Après un set qui s'écoule sans susciter d'ennui, nous passons au clou de la soirée, Ultra Vomit. Vous fais-je l'affront de vous présenter cette formation ? Ils sont venus pour défendre leur dernier album, Panzer Surprise, qui n'en a toutefois pas besoin car les fans connaissent déjà toues les chansons par cœur (alors qu'il est sorti une semaine plus tôt). La moitié du set va être consacrée à ce dernier opus, avec Calogira, le Chien Géant, E-TRON, Takoyaki, Super Sexe, l'instrumental Batman vs. Predator, et en rappel, Evier Metal et le déjà classique Kammthaar. Bien entendu, pas plus que Metallica n'est autorisé à quitter la scène sans avoir joué Puppets, on a eu droit aux Canards (vivants) et aux autres classiques toujours bien accueillis. Bref, une soirée bon enfant dans une salle qui manquait peut-être un peu de volume sonore.

Un des deux guitaristes des Furies
en mode Kirk Hammett jeune fille

Je ne suis qu'un roadie, je ne fais que
passer, ne faites pas attention à moi

Message à caractère informatif


Fetus et son merveilleux t-shirt

Eh non, ce n'est pas Phil Anselmo,
c'est vrai qu'on peut se tromper

Un slammer