Le père fera-t-il mieux que le fils ? C'est au tour de Maiden d'entrer en scène. C'est avec une relative confiance qu'on se rend à un concert de Maiden. De mémoire d'homme, personne n'a jamais assisté à un mauvais concert de Maiden, et ils en ont fait plusieurs, des concerts. Et évidemment, ils vont assurer, en particulier Bruce Dickinson, qui va sautiller sur scène pendant deux heures comme une babymetal sous crack, ce qui est d'autant plus impressionnant qu'on a affaire à un quasi-vieillard de 59 ans. Quand je dis sautiller, ce n'est pas un effet de style, il court vraiment d'un bout à l'autre, il grimpe, il saute... tout en chantant, ce qui n'est pas un mince exploit, surtout quand on fait quasiment du chant lyrique. A côté, les musiciens sont plus sages, sans pour autant rester immobiles, mais c'est le décor qui fait le spectacle, avec son spitfire (grandeur nature) qui se balade au-dessus du groupe, ses backdrops impressionnants transformant Bercy en une cathédrale qui rend celle de Ghost un peu ridicule, et puis ce démon immense qui sortira en fin de concert.
Pour ce qui est de la setlist, la tournée ayant pour objet la promotion d'un best-of, on peut compter sur du classique. On peut regretter à ce titre l'absence de titres du dernier album. Mais sinon tout est là, le trooper, run to the hills, hallowed...
Dire qu'il y a de pauvres âmes qui ne connaîtront jamais un concert de Maiden. Les fous !

The Raven Age, et leur éclairage à la con. Oui, j'étais loin.

Un Bercy bien bourré

Juste après, un câble a lâché, et ils sont tous morts. C'est dommage.

Guess the song

Eddie passe à l'attaque

Tout rosbif qu'il soit, Bruce a sorti le drapeau tricolore.
Il nous a même souhaité (en français) bonne chance pour
le quart de finale qui avait lieu le lendemain.

To the sound of the monstrance clock...

666, the number of the beast

Le méchant démon.