C'est Ego Kill Talent qui ouvre le bal, un groupe de rock classique mais bien énervé qui était déjà passé dans nos contrées au Download l'an dernier. Ils font tout à l'Orange (la marque d'amplis), et ne ménagent pas leurs efforts, mais on sent qu'ils ont un peu de mal à remplir la grande scène du Zenith. Par ailleurs, le propos semble un peu trop éloigné de celui du groupe titulaire pour transporter d'aise le public, en attendant, ça se laisse écouter sans ennui.
C'est donc dans une arène toute acquise à sa cause que Sharon fait son apparition. La particularité de WT dans l'univers du corsetcore, c'est la place réservée à la chanteuse. Ordinairement, la vocaliste est certes importante, mais elle est là pour soutenir les instruments. Là, c'est l'inverse, tout repose sur Sharon, qui est donc de toute évidence quelqu'un d'assez couillu. Il faut reconnaître que vocalement parlant, elle assure, dans un registre assez large entre pop, rock et opéra. Du coup, les musiciens passent un peu au second plan. La production n'a rien à envier à Nightwish, avec un décor impressionnant inspiré d'Alien, des écrans géants reprenant les vidéos ambitieuses du groupe, et un dispositif scénique soigné, à quoi se rajoute un bon public. Bref, WT, c'est du sérieux.

Un dispositif scénique pour le moins spartiate

Eux par contre, ils ont sorti tout le bordel

Elle a maigri, Adèle.

Petit moment émouvage avec le duo clavier/chant

Les lights étaient somptueux

Petit close-up sur les zicos

Sharon s'envole en fin de concert. Ce serait
encore plus cool de passer les cables au ventablack
Allez, et à demain pour un léger changement d'ambiance.