Il est vrai que nous partons avec le handicap de chanter en français, langue inaudible du reste du monde et qui, par ailleurs, ne présente pas de qualité mélodique évidente. Mais comme il serait toujours possible que par hasard, sur un malentendu, on se retrouve à devoir organiser la prochaine cérémonie chez nous, on met systématiquement toutes les chances de notre côté : cette année, on envoie en Israël un travesti arabe sorti de nulle part accompagné d'une danseuse échappée de Fantasia.
Le plus risible de l'histoire est la réaction de la presse unanime à décerner le titre de "favori" à Bilal Hassani, alors que depuis des semaines, les bookmakers anglais donnaient une assez juste estimation du résultat final.
Tiens, et si pour une fois, on envoyait Gojira, histoire de se marrer ?

