Sekhmet était donc : soit un groupe de black antireligieux mexicain, soit un groupe de metal mélodique originaire du Havre (je pense que c'est la deuxième mouture que j'ai vu). Ce n'est pas désagréable et le frontman fait de son mieux pour chauffer l'auditoire encore clairsemé. Tout ceci est propre et de bon goût, on en aurait volontiers pris plus qu'une demi-heure.
Nemost fait du prog/doom. Là encore, c'est pas mal fichu, juste un petit bémol, assez rare dans un concert de metal : c'est pas assez fort. D'habitude, dans les petites salles, le problème, c'est que la batterie/basse écrase tout le reste, mais là, on se croirait à un set acoustique de Raphael (bon j'exagère un peu). On a droit néanmoins aux premières piteries de la soirées, déclenchées par le guitariste qui descend de son estrade pour ouvrir lui-même un beau wall of death. A partir de là, la soirée est vraiment lancée.
Chabtan en profite pour pousser ses pions. C'est un combo tout aussi français, peinturluré de la gueule façon aztèque, et c'est une bonne baffe dans la gueule. Alors là, c'est circle pit sur circle pit, pogo, bref, la totale, et comme j'y participe, ben je finis le set bien moulu.
Du coup, pour Gorgon, je suis un peu atteint dans mon intégrité physique (malgré un petit jägerbomb reconstituant) et j'écoute tout ça dans un état second, ayant atteint le point "une souris verte".
Sekhmet :




Nemost :





Chabtan :


Gorgon :



