L'affaire débute par le duo Jatekok, deux demoiselles pratiquant le piano depuis une sorte de ring surélevé au milieu de la salle, et qui font, avec ces pianos, des reprises de Rammstein (ça tombe bien). C'est une entrée en matière agréable et reposante, qui parfois suscite quelque agitation des fans de Rammstein dans la fosse.
Après un bref intermède, les boches attaquent : le show est énorme. Bon, c'est Rammstein, on ne s'attend pas vraiment à voir trois gitans dans une caravane, mais même quand on a déjà vu un concert de Rammstein, on ne peut s'empêcher d'être surpris par l'étendue de la scène et du bordel qui l'occupe : une sorte d'immeuble art-deco rappelant Metropolis, deux autres édifices rectangulaires surmontés de structures sphériques évoquant ces micros de radiophonie qu'on utilisait durant la période post-bauhaus, tout est fait pour évoquer cette esthétique si particulière et riche en imaginaire. Et ce décor s'anime, se révèle, d'un titre à l'autre, illuminé, enflammé, perdu dans la fumée, souligné de liserés blancs, bref, à la japonaise. Pour ce qui est de la musique, c'est carré et solide comme de l'acier Krupp, et Till Lindemann est toujours aussi impressionnant dans les basses. Et ce d'autant plus que l'acoustique du machin de la Défense est excellente. A vrai dire, le son est plus puissant que tout ce que j'ai pu entendre le week-end dernier à Clisson.
Enorme.
Jatekok

Bon, j'étais loin, donc du coup, même à 250mm...







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