2009-11-17-BFM - Olivier Delamarche - Les pendules à l'heure
envoyé par exprofesso. - L'info video en direct.
Corrigé :
Il y a en fait deux éléments qui invalident son analyse.
- En premier lieu, son intervention date du 13/11. Depuis, il y a eu le krach de Dubaï, et pourtant, la bourse est toujours aussi haute et repart de plus belle. On peut donc considérer que les faits lui ont durablement donné tort, ce qui implique que la hausse est issue d'un mouvement de fond, et non d'un épiphénomène bullesque.
- Deuxièmement, si on écoute bien les propos de cet individu, on voit qu'il justifie son opinion à l'aide d'indicateurs qui ont tous un point commun : ils sont américains. C'est le chômage AUX USA, c'est les taux directeurs DE LA FED, c'est le chiffre d'affaire des entreprises AMERICAINES, même la hausse de l'or, c'est essentiellement dû à la baisse DU DOLLAR. Tout ça pour expliquer que le Standard&Poors (indicateur boursier AMERICAIN) ne baisse pas. Or, et c'est là le fait nouveau, l'Amérique, tout le monde s'en fout - ou en tout cas, c'est plus là que la pièce se joue. Ce monsieur ne l'a pas encore compris, et il continue à analyse le monde en mettant le doigt dans le cul de l'Université du Michigan pour connaître la confiance des consommateurs yankees. Les entreprises ricaines sont mondialisées, comme les autres. Elles n'ont pas un besoin vital des consommateurs US, du moment qu'il y a des clients solvables quelque part, et c'est pour ça qu'elles continuent à faire du profit.