Dans les pays musulmans, un homme surpris à forniquer avec un animal (c'est ce qu'on appelle de la bestialité) est passible, selon les contrées, de quelques mois de prison à la peine de mort, en passant par la flagellation.
En Occident, c'est différent puisque nous n'avons rien à voir avec ces barbares arriérés. Certes, l'individu pris à avoir des rapports intimes avec la basse-cour (on appelle ça la zoophilie) est souvent passible de prison, mais c'est au nom des droits de l'animal et non pour complaire à quelque absurde superstition médiévale.
Néanmoins, une analyse comparée de ces coutumes m'invite à penser qu'elles sont également débiles, et que la seule attitude raisonnable en pareil cas serait de n'en avoir rien à foutre, la Justice ayant peut-être plus urgent à faire qu'à courir les enculeurs de poules.
Car d'une part, nul ne sait ce que pense l'animal de la situation - peut-être en fin de compte apprécie-t-il ces privautés - et d'autre part il est assez étrange de se soucier du traumatisme éventuel que ressent à se faire violer un animal dont par ailleurs le destin consiste le plus souvent à se faire bouffer, et pas seulement le cul.
N'y aurait-il pas là-derrière, sous ces bien pratiques considérations animalistes, un soupçon de morale religieuse venue de notre moyen-âge à nous ? Rooooh, non, je n'ose le croire, pas dans nos contrées éclairées et laïques.