Je marchais hier sur les bords de Seine, fatigué. Mes pas se firent plus lents, mon souffle plus difficile, et mon regard plongea longuement dans les eaux grises.
Comme souvent, mes pensées sont revenues vers toi.
Car les mois passent, et l'oubli ne vient pas.
Ou plutôt, certains souvenirs s'estompent. Ceux de nos heures terribles, celles de nos batailles. Ces mots d'avant la fin.
Ne restent que ton rires, tes sourires. Les moments partagés.
Je préfèrerais les avoir oubliés.
J'ai froid.
Tu n'es pas là.
Tu es parti.
Henri.
PS : ta gueule.