La raison en est qu'en cette saison, Paris est assaillie par la horde puante et stupide des provinciaux qui montent à Paris tout comme au matin la brume monte du tas de fumier afin de faire leurs emplettes de camelote de mauvais goût et monter aux gamins où se trouvent l'Olympia et la Rue de la Paix. En comparaison, l'immigré est certes non-Français, mais au moins Parisien ; poli par la fréquentation quotidienne de la ville, il en a pris les usages, la dimension, l'âme. Il sacrifie des moutons, certes, mais c'est dans sa salle de bain, pas sur la place de la Concorde. Rien de tel chez le provincial sans gêne qui se reconnaît à sa manie de circuler à trois de front sur les trottoirs, à s'étaler en grappe dans les escalators, à se masser devant la porte du métro avec leurs bagages encombrants, leurs poussettes et leurs bottes crottées de paysans du Cantal.
Pouah ! Qu'ils retournent vite dans leur néant culturel, qu'ils disparaissent dans leurs terriers, leurs huttes, leurs yourtes, je ne sais, mais qu'ils n'en sortent plus !


J'espère qu'en cette nouvelle année, >> cette petite famille << n'oubliera pas d'envoyer ses vœux à nos amis éconogistes qui ont partout préféré le tramway au métro parce que ça permettrait de vider les villes de ces saletés de bagnoles qui puent et qui polluent et qui coûtent cher en PV.